Mentorat : À la rencontre de Lyes Abrous, apprenant dev web sur la fabrique d'Aulnay.

Parle-nous un peu de toi 

Bonjour, je suis Lyes Abrous, j’ai 33 ans. Avant j’ai travaillé dans deux entreprises différentes. Je faisais de la restauration et de la sécurité. En ce moment je suis ingénieur en biologie. J’ai eu mon bac + 5, et par la suite je suis arrivé en France pour faire un doctorat. Malheureusement, cela n'a pas pu se faire parce que je n'étais pas à l'aise financièrement donc j'ai du trouver un emploi. Par la suite, on m’a proposé des évolutions dans mon travail et j’ai gravi les échelons jusqu’à devenir assistant de direction.

Avec la crise sanitaire j’ai décidé de faire une reconversion. Cela a boosté mon envie de toujours pour faire de l’informatique et c’était vraiment la bonne occasion pour le faire. En essayant de chercher j’ai trouvé pas mal d’écoles et c’est pôle emploi qui m’a envoyé une invitation pour participer à une séance d’information avec Simplon. J’ai participé et ça m’a beaucoup plus. Par la suite j’ai fait tout le nécessaire pour m'inscrire et j’ai été accepté. Je suis très content d’être là et je suis une formation développeur web mobile qui a commencé en Janvier à Aulnay.

Avant ta formation, connaissais-tu le concept de mentorat ? 

Oui, j'ai connu le concept de mentorat grâce à mon ancien emploi. Quand je travaillais dans la restauration, avant d’arriver en tant qu’assistant de direction, on proposait un mentor aux personnes qui souhaitaient évoluer professionnellement. C’était une idée du directeur, bien que ça ne s'appelait pas de cette manière.

En réalité, ce n’était pas un mentor mais un tuteur, mais je dirais que je connaissais déjà ce terme ayant été mentor moi-même. 

Selon toi c’est quoi le rôle d’un.e mentor.e ?

Un bon mentor c’est celui qui déduit en fonction des bases établies entre vous. C’est quelqu’un qui essaye d'aiguiller une autre personne avec de la bienveillance pour qu’il se distingue des autres. C’est comme un "parent", par contre ce n’est pas un parent qui s’occupe de tout. C’est un parent qui s’occupe d’un certain aspect dans un certain cadre, le cadre étant le travail. C’est un guide en fait, comme une lampe torche dans la nuit. 

Quelles étaient tes attentes ? Quels sont tes besoins et à quel niveau le mentorat t’aide-t-il ? 

Je suis tombé sur une très bonne mentore de chez Allianz. Je suis heureux car elle est vraiment dévouée et très présente. Ça match bien entre nous. Simplon a fait un match pour savoir quel mentor aura quel apprenant et je suis tombé sur quelqu’un de très agréable. Elle est parfaite et répond à toutes mes attentes, mais je dois avouer que je n’en ai pas beaucoup. Je voulais surtout apprendre à me vendre. 

C’est un peu mon problème, je ne sais pas me vendre auprès d’un recruteur ou mettre en avant mes compétences sur un CV. Ma mentore et moi avons fait des simulations d’entretiens, par la suite elle corrige mon CV et me donne des pistes pour chercher un stage ou une alternance. Elle prend son temps pour m’expliquer un certain nombre de choses. Parfois on fait des réunions d’une heure et demie ensemble, elle est vraiment dévouée, c’est admirable. 

Et comment se passe actuellement le mentorat pour toi ?

Ça se passe très bien. On a une fréquence d’une fois par semaine, le jeudi, pour qu’elle me guide et me donne des conseils. Par exemple, elle m'informe que la semaine suivante nous allons travailler sur le CV ce qui voudra dire que je devrais le préparer en amont. Alors quand j'arrive,  je lui présente mon travail pour qu'elle puisse tout corriger et me donner des instructions. Sincèrement ça se passe bien, j’aime beaucoup ce concept. 

Et un jour, souhaiterais-tu toi-même devenir un.e mentor.e ? 

Oui bien sûr. Comme je l'ai dit précédemment, j'ai déjà été mentor dans mon ancien travail. J’aime transmettre le savoir ou aider si je peux ne serait-ce qu’avec des conseils. Ce serait avec plaisir. 

As-tu des points communs avec ton/ta mentor.e ?

Oui nous avons des points communs car nous sommes tous les deux issus d’un parcours scientifique dans l’agroalimentaire et elle a fait de l’informatique dans le passé. En dehors de ça nous aimons tous les deux faire du vélo.

Souhaiterais-tu retenter l’expérience dans le futur ? 

Je pense que oui. Le concept est bien mais chaque mentors est différent. Certains apprenants de ma formation sont tombés sur des personnes qui ne sont pas très dévouées, du moins pas autant que la mienne et finalement ce concept de mentorat ne les aide pas autant que ça le devrait. Après on ne sait jamais : si j’ai la chance de tomber sur un ou une autre mentor.e aussi agréable que la mienne alors ce sera avec plaisir. 

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