Mentorat : Retour sur le témoignage d'Ambre, salariée chez Dataiku et mentore auprès de la promotion dev web Javascript de la fabrique de Montreuil.

Parlez-nous un peu de vous

Bonjour, je suis Ambre Marchandiaux et j’ai 28 ans. Je travaille en tant que commerciale pour une société éditrice de logiciels de Data Science. Avant je travaillais dans une société de conseil toujours en tant que commerciale dans le secteur de l’IT. J’ai connu Simplon via ma société actuelle, qui est leur partenaire depuis plusieurs années. Au moins deux ans. J’en ai entendu parler depuis Janvier 2020 en arrivant à Dataiku.

Comme je venais d’arriver, je ne pouvais pas tout de suite faire des activités associatives ce qui est encouragé par ma boite, mais je m’étais dit que l’année suivante je le ferai et nous y voilà. Par la suite, ma boite a de nouveau communiqué parce qu’ils cherchaient des mentors pour rejoindre le programme, sachant qu’en Décembre j’avais fait une journée d’entretien avec la promo précédente de Simplon pendant une journée à faire des simulations d’entretiens. Après ça, je me suis décidée à faire un essai en tant que mentor. 

Qu’est ce qu’être mentor.e ? 

Pour moi un mentor, c’est quelqu’un avec qui on se sent à l’aise pour discuter et pour échanger surtout. C’est quelque chose qui doit aller dans les deux sens, le but est vraiment de discuter, d’ouvrir des discussions aussi bien sur des aspects professionnels que personnels et d’avoir un co-développement d’un point de vue humain des deux côtés.

Pourquoi avez-vous fait le choix de mentorer ?

J’ai choisi d’être mentor parce que dans mon ancienne société j’avais une grande partie de mon travail qui consistait à faire du coaching pour des personnes, à la fois sur des entretiens mais également de faire en sorte que les gens puissent parler au mieux de leurs expériences aussi bien personnelles que professionnelles que de leur personnalité et faire en sorte que les personnes arrivent le mieux possible à présenter qui elles sont. 

C’est quelque chose que je ne fais plus dans mon métier actuel, alors j’ai été ravie d’avoir l’opportunité de pouvoir continuer d’aider des personnes à se mettre en valeur. L’exercice de présentation de soi n’est pas quelque chose de simple et c’est toujours très important d’avoir un point de vue extérieur selon moi tel qu’il soit. C’est plus facile d’avoir un œil neuf que de se faire une autocritique. Je pense que j’ai une personnalité qui me permet d’être honnête avec les gens et de bien choisir mes mots. Pour avoir un coaching efficace il faut être un peu dure parfois et c’est quelque chose que je trouve important et qui m’a motivée. 

Est-ce que l’expérience vous plait ? 

C’est la première fois que je m’occupe de quelqu’un en termes de mentoring dans un cadre associatif et je trouve ça très intéressant. J’aime découvrir de nouvelles personnes, de plus le programme de Simplon est impressionnant. Les personnes qui décident de faire une reconversion pour faire du code sont vraiment admirables. Je travaille dans ce milieu bien que je ne code pas, mais je sais à quel point c’est complexe d’avoir un sens logique et ça demande beaucoup de travail de faire cette reconversion. 

Aider les personnes qui vont se motiver à travailler eux-même sur la partie technique, les aider sur l’aspect personnel ou sur l’aspect présentation c’est vraiment quelque chose qui me plait. Tout se passe très bien avec ma mentorée et nous avons des échanges réguliers. C’est vraiment ce à quoi je m’attendais et c’est vraiment bien. 

Selon-vous quels sont les avantages pour l’entreprise ? 

Pour mon entreprise, je pense que c’est d’offrir ce temps à ses salariés. Des salariés comme moi de pouvoir faire de l’associatif sur son temps de travail c’est vraiment bien. De plus, je trouve ça vraiment important de travailler pour une entreprise qui soutient des associations c’est quelque chose qui n’est pas assez courant selon moi. 

Rencontrez-vous des difficultés pour le moment ?  

Sur la partie mentoring, la petite complexité que j’ai eu c’est de coacher quelqu’un qui fait une reconversion sur des aspects techniques sans être technique moi-même. J’ai une bonne compréhension des attentes d’un point de vue recruteur, mais la complexité est de coacher sur ses aspects techniques. Cependant, j’ai trouvé une solution en sollicitant une personne de ma boîte pour qu’elle fasse cette partie entraînement technique auquel j’ai assisté pour garder le lien avec ma mentorée. 

Une autre difficulté est d’arriver à garder la cadence. Je vois ma mentorée une fois par mois bien qu’au début nous avons essayé de nous voir toutes les deux semaines, mais nous nous sommes rendu compte qu’en termes de temps avec ses formations et avec mon travail c’était trop compliqué.

Selon-vous quels sont les facteurs clés de succès d’une relation mentor.e /mentoré.e réussie ? 

Selon moi c’est vraiment la capacité d’écoute dans les deux sens. Il faut vraiment mettre sa timidité de côté et bien écouter l’autre. Aussi bien celui qui mentor que celui qui est mentoré pour sortir quelque chose de constructif derrière. 

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