Portrait Artis : Retour sur le témoignage de Amine Kahlaoui, en fin de parcours de la formation Artis à Paris 20.

Découvrez le portrait de Amine Kahlaoui, apprenant en fin de formation ARTIS à Paris 20.

11 mai 2021 |
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Nous arrivons à la fin du parcours, comment te sens-tu ?

Au bout de 7 semaines, mentalement c’est un compliqué. C’est vrai que la formation est très intense, fatigante mine de rien, mais aujourd'hui je me sens très bien. Même si j’arrive à la fin d’une course, j’ai envie de résumer ça comme un marathon : quand on arrive à la fin, on a envie de recourir. On attend qu’une chose c’est de repartir ! Dommage qu’on ne puisse pas faire plusieurs formations ARTIS mais voilà l’état d’esprit dans lequel je me sens.

Qu’as-tu appris ici ?

J’ai appris beaucoup de choses. Je vais commencer d’un point de vue personnel : j’ai appris que je pouvais être sociable parce que pendant très longtemps j’ai cru que je ne l’étais pas. Je pense qu’en plus de la formation ARTIS, c’est le groupe qui m’a aidé à l’être et l’univers Simplon qui me correspond beaucoup. Plus sociable qu’au lycée et à l'université, peut-être parce que je côtoie des personnes qui évoluent dans le même sens que moi et qui ont les mêmes aspirations que moi.

C’est un univers dans lequel je m’épanouis beaucoup. J’ai appris que je pouvais faire confiance aux autres aussi. A travers le projet 2, j’ai appris que je devais déléguer davantage, à ne pas faire le travail tout seul. J’ai appris à avoir cette conscience là et me dire qu’il faut que je change cela pour l’avenir. D’un point de vue technique, j’ai appris tellement de choses. A coder, à avoir une éthique de travail.

Parce que c’est vrai qu’en 7 semaines on nous demande 3 gros projets, 2 veilles, c’est beaucoup de travail et c’est aussi un travail à faire à la maison. L’autonomie est aussi très présente. Apprendre à travailler de chez soi, à ne pas se laisser distraire parce qu’on est très vite tenté de jouer ou autres lorsque l’on a un ordinateur. 

Le code en lui-même : le HTML, le CSS, le Javascript. On a appris à héberger le site de deux façons différentes. Et aussi la partie sur les métiers du numérique : on a vu de la DATA, du réseau, de l’intelligence artificielle. On a la chance d’avoir eu de supers intervenants qui nous ont expliqués beaucoup de choses : l’agilité en entreprise, les softskills, à faire un rétroplanning… On a appris tellement de choses en 7 semaines ! En tout cas, j’ai appris plus de choses avec ARTIS qu’en toute une vie à l’école. On nous prépare à une vie d’adulte dans le monde professionnel. 

Peux-tu nous résumer le projet sur lequel tu travailles et que tu vas présenter au jury ?

Mon sujet est basé sur le thème “ L’écologie numérique : réalité ou illusion “. Je me suis concentré sur le Ghana et plus précisément sur les décharges publiques. A l’origine, je me suis posé la question de l’avenir de tous nos ordinateurs, téléphones, écrans inutilisés. Qu’en fait-on ? Et lorsqu’on les jette, que deviennent-ils ? En m'intéressant au sujet, je me suis aperçu qu' il y avait des sortes de mafia qui s’occupait de tout récupérer pour les envoyer dans les pays du Tiers-Monde.

L’un des pays qui reçoit le plus de déchets numériques, c’est le Ghana. Chaque année, il reçoit de 150 000 à 170 000 tonnes de déchets par an. Mon sujet se penche plus précisément sur une décharge qui s’étend sur des kilomètres et qui se situe dans une banlieue de la capitale du Ghana qui s’appelle Accra. Ces habitants récupèrent les métaux rares pour les revendre pour se nourrir, entre autres.

C’est le lieu le plus pollué au monde aujourd’hui, à cause du mercure et de tous les composants toxiques de ces déchets, que ce soit dans l’air ou dans les sols. Donc une première partie : la genèse, ce qu’est le e-dechet. Une deuxième partie : l’impact du e-déchet au Ghana. Une troisième partie : je réponds à la question en mettant en avant les décisions du gouvernement ghanéen. 

Prêt pour la passation devant le jury ?

Mon plus grand défi n’est pas technique sur ce projet là mais de les sensibiliser et de leur donner envie d’aller se renseigner davantage. Mon site, je le vois comme une clé permettant d’aller plus loin. Il faut que je trouve le moyen d’attirer leur curiosité.  J'espère que j’y arriverai d’un point visuel et textuel ! 

Est-ce que la formation a répondu aux attentes que tu nous confiais lors du premier portrait ? Es-tu satisfait ?

Oui, je suis très satisfait, franchement. C’est une très bonne formation même si on ne veut pas se diriger vers du développement web. Certes, elle est faite pour l’apprentissage du code mais on voit beaucoup d’autres choses. Ça ouvre le champ des possibles et on a la chance de se créer un réseau. Je ne m’attendais pas à être dans un univers aussi bon enfant, aussi joyeux.

Venir ici tous les jours était vraiment un plaisir. Contrairement à l’école où parfois venir est une contrainte. La différence la plus frappante est que je sais pourquoi je suis venu ici ! On ne fait vraiment que ça - numérique ! On est venu ici pour s’initier au numérique, en apprendre plus sur le code et sur les métiers. Oui c’est une réussite pour moi parce qu’ARTIS m’a conforté dans mon choix de travailler dans le numérique plus tard !

Que comptes-tu faire à l'issue du programme ARTIS ?

C’est une grande question ! Ce qui m’intéresse vraiment c’est le Cloud. Je sais que Simplon propose des formations avec Microsoft, malheureusement pour le moment il n’y en a pas de disponible.

Je pense continuer avec la formation Apple Foundation Program pour découvrir et d’ici la rentrée, je pense que plusieurs formations ouvriront. Il y aura certainement de la place pour une formation longue de développeur web où je pense me lancer. Pourquoi pas Matrice aussi ? J’ai beaucoup à réfléchir et je ferai ce qui est réalisable maintenant.

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