Portrait Hackeuses : Retour sur le témoignage de Claire AVENEL en fin de parcours de la formation Hackeuses, Paris 20.

Découvrez le portrait de Claire Avenel, apprenante en fin de formation Hackeuses à Paris 20.

13 juillet 2021 |
  • Formation
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Nous arrivons à la fin du parcours, comment te sens-tu ?

Je me sens plutôt bien, même au niveau du stress. J’ai appris tellement de choses que je me sens prête. Je me suis lancée quelques petits défis pour le passage devant le jury. 

Qu’as-tu appris ici ?

Tellement de choses ! Déjà faire un site aussi beau et aussi bien, c’est vraiment chouette ! Ces choses comme le code qu’on imagine tellement inaccessibles mais on s’aperçoit qu’en 7 semaines, on apprend énormément. Après, je suis sur la première marche d’une longue série d’escaliers mais c’est encourageant pour la suite, c’est motivant.

En ce qui concerne les métiers du numérique aussi. Par exemple, les métiers de la DATA, c'était un gros nuage flou. Alors c’est un sujet qui m'intéresse moyennement mais au moins, je vois à peu près ce que c’est, ce qu’ils font. Même le métier de développeur web, je me disais qu'ils développent un peu dans leur coin, et là je visualise beaucoup mieux. 

Pour les soft skills, c’est à double tranchant : il y a des journées que j’ai trouvé très longues mais en contrepartie, il y a des points qui m’ont beaucoup apporté. J’ai eu un entretien avec Matrice [OF du numérique] où je me suis dis “Claire, il faut être audacieuse, mets-toi en avant”. Je pense avoir verbalisé des arguments que je n’aurais pas osé dire avant nos ateliers ! C’est une véritable étape. J’ai une grosse peur d’être prétentieuse mais en vérité je n’ai pas exagéré les faits, j’ai juste été factuelle et dit avec sincérité mes compétences actuelles. J’ai monté des marches aussi là-dessus. 

Peux-tu nous résumer le projet sur lequel tu travailles et que tu vas présenter au jury ?

J’ai choisi le thème des mythes féminins dans le numérique. Pour mon sujet,  j’ai voulu traiter le sujet des Hackeuses où j’ai fait un comparatif entre les sorcières, ce qu’on pensait d’elles auparavant et les Hackeuses d’aujourd’hui et ce qu’elles font. C’est un milieu dans lequel on projette très peu les femmes, où elles ne sont pas forcément bien vues.

Je parle ici du hacking qu’on peut considérer comme bienveillant, pour la bonne cause. Le but étant de protéger, faire avancer la sécurité des sites également. Je m’intéresse à plusieurs hackeuses qui ont des carrières incroyables dont une qui a hacké plusieurs sites scientifiques afin de mettre ce savoir à disposition de tout le monde. Une autre qui est devenue ministre du développement numérique à Taïwan.

Je trouve aussi qu’on manque de modèles féminins et pouvoir les mettre en lumière à du sens. Avant la réalisation de ce site, je n’en avais jamais entendu parler… Graphiquement, j’ai voulu faire un site tout en long et pas en hauteur, c’est-à-dire qu'il défile à l’horizontal et non à la vertical. Alors ça me pose quelques petits problèmes techniques mais on va y arriver. J’ai eu l’idée en farfouillant sur Internet, je trouvais ça hyper classe ! 

Est-ce que la formation a répondu aux attentes que tu nous confiais lors du premier portrait ? Es-tu satisfaite ?

Ça a dépassé tout ce que j’attendais. Au niveau technique, je repars avec une base très solide et une méthode de travail qui vise à être davantage autonome. Aussi, au niveau des rencontres et de la façon dont tout est organisé. Vous avez réussi [Equipe pédagogique] à créer une ambiance de groupe, de bienveillance où on se sent à l’aise. C’est très agréable de travailler dans une ambiance de travail comme celle-ci. Je crois avoir rarement travailler dans des milieux hypers “safe”. 

Que comptes-tu faire à la suite du programme ?

Je suis en gros questionnement sur ma suite de parcours. À l'origine, j’ai un cursus de design graphique. Le développement web n’était pas un objectif en soit, je ne voulais pas en faire spécifiquement mon métier. Je suis en train de me dire que potentiellement c’est une approche intéressante. C’est une vraie porte ouverte. Il est plus simple d’entrer par là parce que ce métier est plus en tension que le design. Je pourrais y revenir après. 

Je ne m’attendais pas à ce que ça me plaise autant. Je venais chercher des compétences supplémentaires. Je pensais à la fin du programme, être capable de faire un petit portfolio et je repars avec un site web et des compétences techniques très spécifiques. 

 

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